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« Bibinophile » ou « Zythologue », oyez, oyez, cela vous concerne encore !

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Dernière mise à jour :
« Bibinophile » ou « Zythologue », oyez, oyez, cela vous concerne encore ! 8 FEVRIER 2025. « bibinophile » ou « zythologue », oyez, oyez, cela vous concerne encore !

Nous devons revenir sur notre communiqué du 29 janvier dernier pour faire savoir que ce n’est pas UN conteneur de malt qui est arrivé infesté par des insectes mais SEIZE depuis juin 2024 !

Toutes les marchandises ont été transformées par le brasseur local qui, à l’évidence, ne s’embarrasse guère de considérations sanitaires et éthiques. Il est vrai que le service « en charge » laisse faire…

Lorsque l’Union européenne a autorisé la farine d’insectes pour la consommation humaine, nous avons recherché des informations sanitaires dans la littérature scientifique. Elle nous a appris que les insectes destinés à la consommation humaine sont de très gros réservoirs de pathogènes. Il est prouvé qu’ils peuvent être un facteur épidémiologique important dans la transmission de maladies bactériennes et parasitaires. Parmi les bactéries les plus importantes transmises figurent Monocytogenes, Campylobacter, Salmonella, Escherichia coli, Streptococcus, Klebsiella pneumoniae, Listeria, Proteus vulgaris… A cela s’ajoute des parasites (ciliés, nématodes, ténia…;) et des allergènes…

N’en jetez plus !

Ah si ! Rappelons que les résidus de produits de traitement insecticide ne sont pas mesurés…
On a lu que la transformation des insectes comestibles par cuisson ou congélation, fumage, salaison peut inactiver les formes de développement parasitaires. L’utilisation de micro-ondes peut être inefficace.

Mais les études concluent qu’il est nécessaire d’évaluer en profondeur les méthodes de transformation des insectes pour éliminer efficacement les agents pathogènes des « fermes » et prévenir d’éventuelles infections parasitaires.

La conclusion est qu’il convient de ne pas ignorer ces faits et qu’il faut déterminer la menace pour la santé publique liée à la consommation d’insectes.
Alors une nouvelle fois, nous interpelons la DAVAR-SIVAP : ignorez-vous ces éléments ? Qu’en faites-vous dans le cas d’espèce ???? Et le principe de précaution, vous connaissez ?

Pour EPLP, Martine Cornaille